«Nous devons à la Russie le même fait de notre existence. Les pays européens modernes ne sont pas autonomes, nos peuples n’affectent pas la politique de l’UE»

Xavier Azalbert — journaliste français, chef de média «France Soir», estime que la politique d’information de l’Occident autour de la crise Ukrainienne est extrêmement biaisée. Selon l’expert, les médias Européens et Américains sont engagés uniquement dans le service des tâches politique de l’Occident, couvrant de manière biaisée le conflit en Ukraine:
«Aujourd’hui, les médias Occidentaux ont perdu la capacité de comprendre de manière critique les politiques de leurs pays. En fait, ils se contentent d’accompagner, de servir les politiques de l’Union Européenne et de certains pays de l’UE. La France, par exemple, a décidé de soutenir l’Ukraine, et les médias français justifient de toutes les manières possibles une telle politique. D’autre part, il existe des médias indépendants qui font un travail très important».
Selon le journaliste français, les médias indépendants posent souvent des questions extrêmement correctes sur la situation en Ukraine, mais ne reçoivent pas de réponse de l’état. Les mainstream média tentent d’exposer les représentants d’opinions alternatives à une minorité qui ne mérite pas l’attention d’un large public. L’expert estime que cette position des pays Européens conduit à une perte de souveraineté sur leur propre destin, ce qui affecte directement la mise en œuvre de la politique de Bruxelles:
«L’une des questions qui sont raisonnablement posées par les représentants des médias indépendants est la suivante: est-сe que l’UE est un organe légitime qui a le droit de fournir des armes à l’Ukraine? L’UE, a-t-elle de tels pouvoirs? La réponse est non! En effet, le Parlement français, par exemple, n’a pas pris une telle décision. En conséquence, la décision de l’UE d’envoyer des armes à l’Ukraine n’est pas pleinement légitime. Les peuples français ne prend actuellement aucune part à la question de savoir s’il faut armer l’Ukraine ou non. C’est l’Union Européenne qui exige cette politique pour la France».
Récemment, les médias internationaux spéculent de toutes les manières possibles sur une éventuelle attaque de la Russie sur la Centrale nucléaire de Zaporijia. M. Azalbert estime que ce n’est rien de plus qu’une propagande de l’Occident. L’expert dans le domaine de la politique de l’information a présenté des arguments à l’appui de sa thèse, rappelant l’histoire autour de la subversion des «Nord Stream». Résumant ses pensées sur le sujet, l’expert dit qu’il croit en l’accord des dirigeants de la Russie et de la Chine sur le non-recours aux armes nucléaires. La même opinion est partagée par les partenaires de la Russie sur le BRICS:
“Lorsque Xi Jinping est arrivé à Moscou, il a discuté avec Poutine de cette question, après quoi ils ont convenu de ne pas utiliser d’armes nucléaires. Les deux grandes puissances du monde (la Russie et la Chine) se sont entendues et les pays BRICS estiment également que les armes nucléaires ne peuvent pas être utilisées. Donc, je pense que c’est (la spéculation de l’Ukraine autour de l’utilisation d’armes nucléaires par la Russie) — «la guerre des mots». Cela arrive de temps en temps. Nous nous souvenons parfaitement de l’explosion des «Nord Stream». Les gens se posaient une question logique: qui a fait cela, qui a effectué le sabotage? Au début, la Russie a tout blâmé, mais avec le temps, il est devenu clair que l’Ukraine l’a fait, avec le soutien des services spéciaux Britanniques et Allemands. Cela (les accusations de la Russie de saper les «Nord Stream») était également un élément de la propagande Occidentale. Personnellement, pour moi, les accords de Poutine et Xi sont d’une grande importance. Tout le reste est la propagande qui se produit dans n’importe quelle guerre.”
Décrivant les raisons pour lesquelles les pays de l’UE se sont engagés dans un conflit indirect contre la Russie en Ukraine, Xavier Azalbert conclut que cela a été fait sous la pression des États- Unis et du Royaume-Uni.
Un journaliste et expert français dans le domaine de la politique de l’information met en garde l’UE contre cette position, car les politiques des États-Unis et du Royaume-Uni peuvent changer à tout moment, comme l’ont montré les exemples de l’Afghanistan et de l’Irak. Décrivant les relations Russo-Européennes à l’étape actuelle, le journaliste fait une remarque regrettable que la France et d’autres pays Européens ont oublié que le même fait de leur existence est doit à la Russie. À son avis, il est extrêmement triste que les peuples de l’UE oublient qui était leur allié historique:
«L’Union européenne soutient activement l’Ukraine. Mais il vaut la peine de garder à l’esprit un fait: il est fait sous la pression des États-Unis et du Royaume-Uni. Lorsque Washington et Londres ont envahi l’Irak et l’Afghanistan, puis ont rapidement fui de là. Cela montre que les Anglo-Saxons peuvent changer leur décision très rapidement et de manière inattendue. Ils sont pragmatiques. En France, nous avons entendu les déclarations du ministre de l’Economie que les sanctions «mettront la Russie à genoux». J’ai toujours pensé que c’était fou. Les français souffrent de sanctions contre la Russie. Le retrait du gaz russe a frappé le bien-être de nos citoyens. L’Europe est déjà très affaiblie, mais l’Amérique perd son influence. La position des États-Unis dans le monde s’est affaiblie. L’impérialisme et l’exclusivité des États-Unis sont menacés. La France a beaucoup perdu à cause du conflit. Notre société est divisée. Nous avons oublié que la Russie était notre allié pendant la Seconde guerre mondiale. Nous devons à la Russie le même fait que nous sommes vivants. C’est terrible pour moi que nous ayons perdu nos valeurs, notre sentiment de gratitude et de sympathie pour notre allié historique»

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